𝐀𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐒𝐮𝐬𝐭𝐚𝐢𝐧 𝐒𝐚𝐡𝐞𝐥, 𝐢𝐥 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐪𝐮𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐭𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐧𝐨𝐯𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐞́𝐥𝐞𝐯𝐚𝐠𝐞 𝐞𝐭 𝐥’𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 : nous en sommes à 𝐥’𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐛𝐢𝐥𝐚𝐧 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝟓 𝐚𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 œ𝐮𝐯𝐫𝐞

Quelques techniques utilisées et les résultats probants obtenus à l’issue de la mise en œuvre :

𝗗𝘂 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝘃𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗼𝘀𝘁𝗮𝗴𝗲:

• le compost d’azadirachta indica (« Dému Buki ») a produit plus de 65% du rendement en grains par rapport au contrôle avec en graines 2186 kg/ha obtenus dans les parcelles traitées avec le compost d’azadirachta indica. (INERA) (BurkinaFaso);

• les composts de piliostigma, Khaya et Azadirachta indica a donné de meilleurs rendements en sorgho.(INERA Burkina Faso).

𝗗𝘂 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝘃𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗽𝗮𝗶𝗹𝗹𝗮𝗴𝗲 𝗱𝘂 𝘀𝗼𝗹 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝘀𝗽𝗲̀𝗰𝗲𝘀 𝗹𝗶𝗴𝗻𝗲𝘂𝘀𝗲𝘀

• l’application de Gliricidia sepium (Bègnfala en wolof : arbre de petite taille) permet au moins de doubler le rendement du sorgho (Mali IPR);

• le même résultat est obtenu en utilisant de la litière de vitellaria paradoxa (Karité ou gari : un arbre à beur) combinée à des cendres (INERA) (Burkina Faso)

• le paillage des zones encroutées des champs augmente de près de 50% le rendement du

sorgho, (INERA Mali);

• l’élagage du faidherbia albida (FA) contribue à augmenter significativement (4 fois plus) l’infestation du striga (mauvaise herbe) dans les parcelles comparé au FA non élagué.(ISRA) Sénégal.

𝐃𝐮 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐢𝐦𝐚𝐮𝐱

– les ovins nourris avec 30% (en matière sèche) de feuilles de Ficus sycomorus (arbre de grande envergure atteignant parfois 20 mètres de hauteur), de Khaya (senegalensis ou de gousses) de piliostigma reticulatum (ndiguiss Sénégal) dans leur ration quotidienne présentent des gains de poids similaires à ceux obtenus avec une supplémentation à base de fanes d’arachides;

– l’incorporation (40%) de feuilles fraiches d’adansonia digitata (baobab) ou de Khaya sénégalais dans l’alimentation quotidienne de moutons fortement infestés par des nématodes gastro-intestinaux pendant 14 jours réduit de manière significative (>60 %) les infestations parasitaires ;

– élaboration d’un outil (OPERAS) de calcul des rations alimentaires du bétail à partir des besoins nutritionnels des animaux, des performances attendues par l’éleveur et des ressources alimentaires disponibles localement, notamment les feuilles d’arbres et d’arbustes.

Le CNCR dans ses recommandations en vue d’une diffusion à large échelle de ces techniques, a proposé le développement des plateformes régionales de formation et de partage de connaissances, notamment pour les pratiques comme le paillage, le compostage et l’intégration des arbustes. Pour rappel, cette rencontre de clôture du projet s’est tenue en mai 2025 à Dakar.